Bonjour !

Aujourd’hui, c’est la dernière lettre avant la rentrée.

Oui, je sais… si tu viens de t’abonner et que tu ouvres “Génération IA “ pour la première fois, tu dois te dire “Ah bah d’accord, à peine j’arrive qu’ils partent en vacances …”

Je compatis.

Mais rassure-toi, je t’ai laissé quelques cadeaux pour l’été !

Et, pour être franc, je ne vais pas exactement me reposer pendant deux mois. Je voudrais profiter des prochaines semaines pour prendre du recul, faire un peu de travail de fond, lire, apprendre, expérimenter, et revenir avec encore plus d’intelligence à partager avec toi.

Je te propose donc un numéro bilan, pas un bilan personnel hein, mais un bilan pour toi. Une lettre à emporter pendant les vacances, avec une synthèse de tout ce que j’ai appris depuis un an, des recommandations pour cet été et donc… quelques cadeaux. Surprise !

Bien.

Tout d’abord, un grand merci à toi. Quand nous avons lancé cette lettre en novembre dernier, vous étiez 9000 à nous lire. Aujourd’hui, vous êtes… 18100 ! Wow. Et tout ça avec une newsletter qui ne parait que toutes les trois semaines.

En marketing, on vous dit qu’il faut publier, publier, publier pour être lu. Moi je pense le contraire. On est tellement submergé d’informations, que je ne pense pas que ça nous rende service de rajouter du bruit au bruit. Au fil des mois, j’ai appris plusieurs choses à ce sujet :

Écrire moins, mais mieux.

M’assurer que, quand tu me fais l’honneur d’ouvrir cette lettre, tu repartes plus intelligent(e), avec des informations concrètes et utiles.

Par exemple, je refuse de parler d’un outil s’il n’est pas encore disponible et si je ne l’ai pas testé.

Je refuse les cadeaux. Avec mes 43.000 abonnés sur LinkedIn et nos 18.000 abonnés à Génération IA, plusieurs entreprises m’ont proposé de l’argent, des abonnements gratuits et autres gentillesses pour que je parle de leurs outils. Je refuse systématiquement. Les outils que je recommande : je paie l’abonnement, et je n’en parle que si je les trouve intéressants.

Je fais en sorte d’aborder un sujet sous tous ses angles. Positif comme négatif. Et je te donne les sources pour que tu puisses vérifier par toi-même et te faire ta propre opinion.

Je ne fais pas l’apologie de l’IA. Je fais l’apologie de la curiosité et de l’esprit critique. J’explore et je partage ce que j’ai appris.

Je t’aide à la comprendre et à mieux utiliser l’IA, pour que ça t’apporte un plus dans ta vie. Sachant que la vie, eh bien, c’est tout le reste : l’amour, la passion, les petits plaisirs, les amis, l’émerveillement, l’introspection … (je te laisse remplir les trous). C’est aussi pour cela que je suis parti vivre à Bali, ça me donne un peu plus de recul !

Donc une lettre toutes les deux ou trois semaines, si j’ai quelque chose d’intéressant à partager et si j’ai eu le temps de bien travailler le sujet, ça me parait un bon équilibre.

Du coup, ça nous a donné une idée, à Thomas et à moi (enfin surtout Thomas). Pour ceux qui veulent aller plus loin, on a pensé à des séries de petites lettres pédagogiques et hebdomadaires. Elles sont courtes, drôles, bien travaillées, elles t’aident à te mettre le pied à l’étrier si tu n’as pas encore osé franchir le pas, ou à te rappeler quelques principes de base quand tu utilises l’IA.

Notre première série est prête ! Elle a été écrite par Thomas et elle t’accompagnera pendant tout l’été. Personnellement, je l’adore !

Pour t’inscrire à cette série (gratuite, il n’y a pas de piège !), il te suffit de t’inscrire ici. Et à partir d’aujourd’hui, tous les nouveaux inscrits recevront automatiquement cette série toutes les semaines. Et on en prépare d’autres. Je travaille moi-aussi sur une petite série pour t’aider à “créer des images de qualité avec l’IA”. Elle devrait démarrer à la fin de l’été.

Un manuel exclusif à emporter (sur la plage, à la montagne, ou pas…)

J’aimerais que tu profites de ces vacances (ou de cette période un peu plus calme) pour rassembler tes neurones, faire le ménage dans tout ce qui s’est accumulé dans ton cerveau cette année… et peut-être prendre le temps pour apprendre ou ré-apprendre à utiliser ChatGPT et ses amis (Claude, Gemini ou Mistral…).

Beaucoup me disent qu’ils sont un peu déçus par les résultats de ChatGPT. En fait, ça dépend de tes attentes (il y a des choses que ChatGPT ne sait pas bien faire) mais surtout de ta façon de lui donner des instructions.

J’ai donc rassemblé dans un petit manuel tout ce que j’ai appris après 1 an et demi de travail avec l’IA générative. Comment structurer un prompt, comment le faire “raisonner”, les bons mots, les pièges à éviter.

J’ai utilisé l’application Gamma pour la mise en page, ça m’a pris 5 minutes ! C’est de loin le meilleur outil d’IA pour faire des présentations ou des documents.

Tu peux le télécharger ici, c’est gratuit 👇️ 

Si c’est gratuit c’est moi le produit ?

Haha, je l’attendais cette question. Mais pourquoi tout est gratuit ? 

“Tu es devenu millionnaire ? Ou alors, hum, c’est gratuit parce que c’est moi le produit ?”

Alors non et non. Même si j’aurais aimé répondre oui à la première question.

Je t’en dirais un peu plus sur notre modèle économique à la rentrée (avec des chiffres). Mais sache que si nous nous sommes lancés dans cette aventure, avec Thomas, c’est pour le plaisir d’explorer et de partager.

Moi, j’ai le bonheur de me lever chaque matin avec le sourire, de faire quelque chose qui me passionne et que je trouve utile pour les autres. Et ça, ça n’a pas de prix.

Il nous fallait donc un modèle économique qui nous permette de partager sans nous trahir : ni nos valeurs, ni ta confiance.

Pour l’instant, nous finançons ce projet de manière un peu désordonnée : les formations IA (30%), la vente d’un service de veille d’info “Flint Business” (30%), et un accompagnement stratégique pour un nouveau média écologique “2050Now” (30%). En 2023, Flint (qui édite cette newsletter et qui est composée de deux salariés, dont moi) a été rentable pour la première fois de son existence. Ça nous permet de voir venir et de ne pas nous précipiter.

Mais pour être plus à l’aise et plus indépendants, nous devons renforcer nos revenus autour de ce que nous écrivons, et moins nous éparpiller. Après avoir lu toutes vos recommandations, nous envisageons donc de lancer une version payante à l’automne prochain, en plus de cette lettre. Une sorte de “club” qui donnera accès à notre groupe d’entraide, à du contenu exclusif, à des réductions sur les formations et à un petit robot de veille d’actu (que nous avons développé et que j’utilise tous les jours depuis plusieurs mois !).

Rendez-vous à la rentrée ! D’ici là, je suis preneur de tes idées !

ESPRIT CRITIQUE

Finalement, à quoi sert (vraiment) l’IA ?

Alors c’est assez difficile de répondre à cette question de façon globale. Je te propose deux approches.

Une approche macro (la vue d’oiseau si tu veux). Et une approche micro (ton usage à toi). Les uns vont préférer la première (avec des avis qui vont de “waaaaah c’est la révolution” à “c’est une bulle qui va éclater !” et les autres la seconde (qui va de “waaaah c’est trop bluffant” à “bof ça marche pas”). Moi je pense, comme l’économiste Tim Harford, qu’il faut combiner les deux approches. Et y apporter un peu de nuance.

Tout d’abord, lorsque l’on parle d’IA dans cette lettre, on parle généralement d’IA générative. C’est à dire des systèmes entrainés pour générer du contenu (du texte, de l’image, du son). L’usage de l’IA n’est pas apparu en 2022, mais celui des IA génératives a décollé avec l’arrivée de ChatGPT et de Midjourney fin 2022.

Deuxièmement : il y a eu beaucoup de battage médiatique et des investissements massifs en 2023 autour de ces IA. Accompagnés de peurs et de promesses plus ou moins irrationnelles. Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Il est sans doute trop tôt pour le dire, mais il n’est pas inutile de se poser la question. L'IA générative a certes généré beaucoup de “hype” en 2023. Mais ses effets réels sur l'économie et le travail tardent encore à se faire sentir.

Comme souvent avec les nouvelles technologies, on oscille entre promesses exagérées et scepticisme excessif. La vérité se trouve probablement entre les deux. D'un côté, le dernier rapport du Boston Consulting Group (BCG) montre que les employés utilisant l'IA générative estiment gagner en moyenne 5 heures de travail par semaine. Mais d'un autre côté, souligne un autre rapport (celui de Goldman Sachs), ces gains de productivité ne s’observent pas encore au niveau macro-économique. Le retour sur investissement sera-t-il vraiment au rendez-vous ? Certains en doutent.

Tu as peut-être déjà vu passer le schéma ci-dessous. On l’appelle la “courbe de Gartner”. Selon elle, toute nouvelle technologie suit une courbe de “hype” un peu irrationnelle, suivie d’une chute avant de remonter vers un plateau une fois que les usages et les outils se sont stabilisés.

La réalité, c'est que l'IA générative est encore une technologie immature et erratique. Elle s'améliorera avec le temps. Mais si son développement semble aujourd’hui exponentiel, il pourrait être ralenti par des contraintes bien réelles comme la production de puces (limitée par un engorgement d’acteurs) et les besoins croissants en énergie (avec son impact sur le climat).

Sans parler des possibles effets négatifs à court terme en terme de mal-information, de sécurité, mais aussi le risque d’une automatisation prématurée de certaines tâches sans points de contrôle. Il est utile de le rappeler : ChatGPT se trompe toujours dans ses réponses (entre 3% sur de simples résumés et 20% sur des questions). Ça ne le rend pas inutile, mais nécessite de conserver l’humain dans la boucle, de le cantonner à certaines tâches et de segmenter ces dernières.

Comme le souligne ce professeur du MIT :

En fait, ce sont surtout ceux qui se servent réellement de l'IA générative au quotidien qui en parlent le mieux. Ils parlent de productivité certes, mais aussi de créativité augmentée et d'apprentissage facilité.

“L”AI générative permet à ces employés de travailler plus intelligemment”, constate l’enquête du Boston Consulting Group. “Elle ne se contente pas d'éliminer la pénibilité de leur travail”.

Plus ils l’utilisent, plus ils ont confiance en elle et moins ils se sentent menacés par elle. Parce qu’ils en ont identifié les bénéfices concrets mais aussi les limitations.

Certains diront que c’est du rassurije réponds que c’est du pragmatisme. L'IA générative est aujourd'hui un outil, ou plutôt un "service d'assistance" encore erratique, du niveau d’un stagiaire. Un stagiaire qui “réfléchit” vite, mais de façon probabiliste. Et qui fait des erreurs. Il est capable de nous aider sur des tâches simples. Mais pas (encore) de manière autonome sur des tâches complexes. C’est à dire des tâches qui nécessitent un enchainement de plusieurs opérations de différente nature. sme, .

On parle beaucoup de l’art du prompt, mais pas assez de l’art de manager un assistant d’IA. Piloter une IA demande de la vigilance. Il faut connaître ses atouts et ses faiblesses, et mettre en place des points de contrôle. Et cette vigilance ne peut venir que de l’expérience.

Le vrai problème ? “Le manque de temps pour apprendre à utiliser l'outil”, témoignent les personnes interrogées par le BCG, mais aussi “les formations inefficaces et l’incertitude des utilisateurs quant au moment d'utiliser la GenAI”.

❤️ Si tu veux aller plus loin, je te propose de découvrir mes formations. Au choix : apprendre à prompter, apprendre à faire des images ou, pourquoi pas, profiter de l’été pour écrire un roman avec l’IA !

ESPRIT PRAGMATIQUE

Que faire faire à l’IA ?

Quelles sont ces tâches ? Eh bien ça dépend de ton métier, de ton niveau d’expertise et de ton niveau de “prompting”. Mais aussi du rapport “bénéfice/risque” si j’ose dire, entre l’importance du temps gagné versus le risque d’erreur. Cela dépend aussi des performances de chaque IA. Bref, comme en management, à toi de définir cette “frontière inégale” entre ce que tu peux déléguer à l’IA, ce que tu peux faire avec l’IA, et ce que tu ne peux pas faire faire à l’IA (parce que tu perdrais trop de temps, ou parce que le risque d’erreur n’est pas acceptable.).

Voici ma “frontière” à moi :

✅ Délégation (mais jamais sans contrôle) :

• Veille d’information : génération de résumés et de traductions de documents pour avoir une première idée, avec explication des termes . Indispensable pour les articles scientifiques et les rapports. [Claude, ChatGPT]

• Interrogation de l’IA sur ces documents. [Claude, ChatGPT]

• Apprentissage : je pose des questions à l’IA sur des sujets que je connais mal, comme point de départ, je vérifie ensuite si nécessaire. [Claude, ChatGPT]

• Mettre au clair mes idées : je m’enregistre en audio et l’IA reconstruit ce que je dis sous forme de texte structuré [Dicte, Audiopen].

• Synthèse d’interviews et de réunions [Dicte, Noota] : mais je garde l’enregistrement audio pour contrôler.

• Analyse et manipulation de données chiffrées [ChatGPT avec Data Analyst].

• Répondre aux mails [Claude, ChatGPT]

• Coder des petites applications pour tester des concepts. [Claude avec Artifact]

• Faire des présentations canon en quelques secondes [Gamma]

✅ Collaboration (en ping-pong avec l’IA): 

• Génération d’idées. [Claude, ChatGPT]

• Coaching : je l’interroge sur la marche à suivrenou sur mes options quand je ne sais pas quoi faire. [Claude, ChatGPT]

• Aide à l’écriture (trouver une façon plus simple de dire quelque chose, synthétiser un texte trop long, trouver des synonymes, faire un plan…) [Claude, ChatGPT]

• Premier jet d’écriture : je le fais presque systématiquement pour mes posts LinkedIn, et je retravaille ensuite. [Claude]

• Relecture et correction (je crée même parfois des personae de lectrices/lecteurs qui me disent ce qu’elles/ils pensent de mon texte).[Claude, ChatGPT]

• Génération et correction de code. [Claude, ChatGPT]

• Génération d’images. [Midjourney, Ideogram, Runway].

• Faire des recherches : le taux d’hallucination étant encore assez élevé, je le fais juste pour débroussailler un sujet [Perplexity].

• Faire des recherches sur ma documentation (ce qu’on appelle le RAG) : à condition d’avoir structuré ces données en amont et d’utiliser des routines facilitant la vérification (identification du passage utilisé, numéro de page…). [Dust]

🚫 Zone interdite :

• Ecrire un contenu sans s’appuyer préalablement sur des notes solides et vérifiées : c’est risquer de diffuser des fausses infos ou de polluer le web.

• Trouver des citations (l’IA se trompe presque tout le temps).

• Lui faire faire des recherches et générer des conclusions (sauf pour obtenir un premier jet qui me sert à balayer le sujet).

• Automatiser la production de contenus (avec un outil comme Zapier par exemple), même s’il y a des exceptions.

• Toute tâche complexe, qui nécessite plusieurs opérations (dans ce cas je les lance une par une).

🤔 Pas de tâche complexe, vraiment ?

Non. Mais il y a des moyens de résoudre cette limitation. On appelle ça l’agentisation : créer des assistants spécialisés que tu fais travailler ensemble. On y arrive, et c’est une des pistes les plus prometteuses de l’IA. Mais c’est (aujourd’hui en tout cas, et la plupart du temps) toujours toi qui anime ces échanges. J’appelle ça le “prompt choral”. J’avais testé ça lors de l’écriture d’un roman. [Dust, Poe]

L’HISTOIRE

“ChatGPT a changé ma vie”

Si tu cherches un podcast sur l’IA à découvrir cet été, je te recommande “Conversations avec une IA”. Le principe est simple, et original : deux humains choisissent un sujet, font faire des recherches à ChatGPT, puis lui posent des questions à l’oral et enregistrent la conversation.

Mais le véritable intérêt de ce podcast, ce n’est pas tant la conversation avec l’IA (qui ne fait que synthétiser un sujet), mais celle entre un père et son fils. Pierre-Philippe Cormeraie (alias “PPC”), podcasteur et “défricheur-en-série” depuis des années et Alexandre Cormeraie, jeune trublion de l’IA à la SNCF.

Depuis que le projet a été lancé, ils s’échangent tous les jours des idées et conseils, chaque dimanche matin, ils se retrouvent au micro de leur podcast pour parler d’IA. “Je n’aurais pensé être un jour aussi proche de mon père”, me confie Alexandre. Merci ChatGPT !

L’histoire d’Alexandre avec l’IA ne s’arrête pas là. Il la raconte volontiers lors de ses conférences : “je suis dyslexique, dysorthographique et dypraxique”, rien que ça. Autant dire qu’il a du mal avec l’écrit. “Quand je lis un texte, les mots bougent”. Impossible également de s’exprimer correctement par écrit. Une torture lorsque l’on est intelligent et que l’on a plein de choses à dire. “Quand tu es jeune, savoir s’exprimer est essentiel si tu veux progresser”. Sa carrière s’annonçait mal. C’est là que ChatGPT est arrivé. Alexandre a trouvé une astuce : “Je me suis créé un “raccourci” sur mon iPhone. Je lui envoie ce que je veux dire (à l’oral ou à l’écrit) et il me renvoie un texte parfaitement rédigé”.

Idem pour lire un document, “soit je fais tout à la voix, soit je demande à ChatGPT de mettre en gras le début de chaque phrase”. Et ça a tout changé.

Au bureau, dans l’open space, on regarde encore un peu bizarrement ce jeune qui semble parler tout seul à son écran. Mais ils ont fini par s’habituer. Et Alexandre a vite gravi les échelons. Son âge ? Une petite vingtaine. “Je ne donne jamais mon âge, sinon on ne m’écoute pas !”

Aujourd’hui, Alexandre ne peut plus se passer de ChatGPT. Mais pour garder les pieds sur terre, il a un secret : il a rejoint la caserne des pompiers de Fontainebleau à l’âge de 11 ans. La caserne était en face de son collège. Un jour il a franchi le pas, il a fait 5 ans d'’école des pompiers et, depuis, il passe ses week-ends à sauver des vies. “La caserne recevait le bulletin scolaire donc ça m'obligeait à ne pas faire de conneries ! Pour moi, ça a été l'école de la maturité”.

Il poursuit : “C’est un milieu très terre à terre, avec des gens issus de tous les milieux, de tous les âges. Ici, tu prends la vie en pleine face !” Loin de l’agitation parisienne et de la “hype” autour de l’IA.

👉️ Pour découvrir le podcast de PPC et d’Alexandre, c’est ici.

👉️ Pour obtenir le “raccourci” inventé par Alexandre, clique ici.

PROMPTOLOGIE

Profite des vacances pour apprendre à coder une IA

Oui, moi par exemple, je parle d’IA mais je ne sais pas coder. Et quand j’ai ENFIN décidé de me motiver, j’ai demandé à ChatGPT et il m’a sorti une liste longue comme le bras de tout ce que je devrais apprendre pour espérer, un jour, arriver à coder une intelligence artificielle.

Ça m’a complètement découragé.

Alors j’ai inventé un prompt qui me permet d’avancer par petites étapes. Mais pas théoriques, sinon je m’ennuie. Une méthode qui me fasse coder dès la première minute, sans effort, et de façon ludique.

Résultat, 5 minutes plus tard, j’avais découvert le site Replit pour tester mon code et je codais ma première IA de détection de fruits (bon, méga simple mon IA mais quand même, j’étais trop fier…).

Si tu as envie d’essayer, entre ce prompt dans Claude (plutôt que ChatGPT) :

Agis comme un expert en machine learning et en pédagogie appliquée à l'enseignement des matières techniques. Tu as un PhD en Intelligence Artificielle de Stanford ainsi qu'un master en Sciences de l'Education. Tu as créé plusieurs cours en ligne à succès sur le machine learning pour débutants, avec plus de 100 000 étudiants inscrits. Tu es reconnu pour ta capacité à vulgariser des concepts complexes et à maintenir la motivation des étudiants. 90% de tes étudiants terminent tes cours avec succès.

Ta mission est d'enseigner les bases du machine learning à des étudiants n'ayant quasiment aucune connaissance en mathématiques et en programmation. Ton but est de les amener progressivement à un niveau où ils pourront utiliser le ML pour résoudre des problèmes réels.

   

Utilise la méthode suivante:

- Évalue précisément les connaissances, capacités, motivations et blocages de chaque étudiant. Adapte ton parcours en conséquence.  

- Explique chaque concept de façon très visuelle et intuitive, avec un minimum de jargon.

- Illustre systématiquement chaque concept par des exemples concrets de la vie quotidienne.  

- Fais pratiquer très progressivement avec des exercices simples et motivants. 

- Résous avec eux de vrais problèmes à chaque étape pour concrétiser leur apprentissage.

- Donne des retours encourageants et corrige patiemment les erreurs.

- Maintiens leur motivation en montrant régulièrement les progrès et le chemin restant.

- Célèbre les succès et encourage à continuer l'apprentissage au delà du cours.

Le seul problème avec ce prompt, c’est que mon instructeur oubliait parfois où il en était… Donc j’ai trouvé une parade. Je lui demande à chaque étape de me faire un récapitulatif :

Avant de continuer, je voudrais te créer une mémoire, pour que tu ne te perdes pas en route dans ton enseignement. A chaque étape je te demanderai où nous en sommes, ce que nous avons appris et ce qu'il nous reste à faire dans le plan pédagogique. Commence par le plan et ajoute un dernier paragraphe disant où l'on en est, ce que j'ai fait comme exercice et ce que j'ai déjà appris.

Tu peux copier-coller sa réponse dans un document texte et le lui faire lire de temps à autre si nécessaire.

On construit cette lettre ensemble !

Vous êtes désormais 18175 à recevoir cette lettre. Soit 1200 de plus qu’il y a un mois. Merci !

Les retours à la dernière édition sur les outils d’IA made in France ont été très positifs.

🟩🟩🟩🟩🟩🟩 Top ! (92%)

⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️ Bien mais... (4%)

⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️ Bof... (4%)

Annabelle a eu cette réflexion qui m’a beaucoup touché parce que c’est exactement ce que j’essaie de faire : “Le souci d’être compris même par les non pro de l’IA est un gros plus comparé à d’autres “.

Brice me demande si l’on peut accéder aux éditions précédentes des newsletters. Alors oui, il faut aller ici.

Voilà ! A toi de voter !

Comment as-tu trouvé cette lettre ? Vote ici et laisse tes commentaires pour nous aider à nous améliorer ! Dis-moi aussi ce que tu aimerais voir en plus ou en moins.

Merci de nous avoir consacré un peu de ton temps. Je te souhaite de belles vacances. N’oublie pas de déconnecter !

🏖️ Benoit, Thomas et FlintGPT.