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C'est la CataGPT !
Le psychodrame ChatGPT, au centre d'une tourmente sans précédent, démontre la volatilité et les enjeux, parfois irrationnels, du monde de l'intelligence artificielle. Peut-on encore compter sur ChatGPT ? Et quelles sont les alternatives ?
Bonjour !
Dans cette lettre nous allons parler :
- Du véritable feuilleton digne de Netflix qui a secoué le monde de l’IA la semaine dernière et de ce qu’il faut lire derrière ce chaos.
- Si cette histoire t’a fait douter de la fiabilité de ChatGPT, je te proposerai 4 alternatives gratuites.
- Thomas, ingénieur en IA, t’emmènera au pays des “embeddings” pour que tu puisses comprendre comment font les IA pour se représenter le monde.
Bonne lecture !
Non mais c’est quoi ce bins, ChatGPT ?
Photo générée par moi avec l’IA de Midjourney.
En moins d’une semaine, OpenAI, la startup d’IA la plus influente du moment, valorisée à plusieurs milliards de dollars, a été décapitée, démantelée, presque détruite, puis reconstituée. Bienvenue dans le monde de l’économie de la génération TikTok, où tout va plus vite que la musique et où le monde bascule à la vitesse d’un message sur X (anciennement Twitter).
Bon, si tu ne comprends rien à ce que je raconte, c’est que tu as raté le plus intense (et bref !) psychodrame que le monde de la technologie ait connu depuis l’invention de la technologie. Et si tu as raté les épisodes précédents, rassure-toi, tout est redevenu comme avant. Enfin presque.
Pour celui ou celle qui n’a pas suivi le mini-film catastrophe de cette semaine, il ne s’est rien passé. Enfin pas vraiment... En fait, tout a changé. Ou plutôt : tout avait déjà changé mais personne n’osait le dire, et il était temps de réactualiser le logiciel interne d’OpenAI. Pour le meilleur ou pour le pire.
Pourquoi est-il important de comprendre ce qui s’est passé la semaine dernière ? Parce que l’on est en train de parler de l’entreprise leader d’un secteur appelé “Intelligence artificielle”. Une technologie dont les plus grands dirigeants de la planète, même le Roi Charles III qui n’a peut-être pas tout compris, ont validé le fait qu’il allait, dans les prochaines années, changer profondément le cours de l’histoire. Au fait, qu’a dit le Roi Charles ?
Image générée par les vaillants humains de la Royal Family.
"L'essor de l'intelligence artificielle puissante est considéré par de nombreux grands penseurs de notre époque comme n'étant pas moins significatif, pas moins important que la découverte de l'électricité, la fission de l'atome, la création du web mondial, ou même la maîtrise du feu. L'IA détient le potentiel de transformer complètement la vie telle que nous la connaissons, de nous aider à mieux traiter et peut-être même guérir des maladies comme le cancer, les maladies cardiaques et la maladie d'Alzheimer, d'accélérer notre cheminement vers le net zéro (carbone) et de réaliser une nouvelle ère d'énergie verte et propre potentiellement illimitée, ou simplement de nous aider à rendre nos vies quotidiennes un peu plus faciles. Cependant, si nous voulons réaliser les avantages inédits de l'IA, nous devons travailler ensemble pour combattre ses risques significatifs."
Bon. Et donc OpenAI, le leader de cette révolution opaque, a, en moins d’une semaine, failli faire “pouf”.
Adieu ChatGPT. Adieu OpenAI.
Alors bien sûr, il y a deux écoles, celle qui dit que l’IA va détruire l’humanité et celle qui dit que ChatGPT “c’est pas de l’IA, haha”. Mais il n’empêche.
Depuis son arrivée tonitruante sur le marché il y a tout juste un an, le secteur de l’IA est en pleine ébullition. Des milliards de dollars sont en train d’être investis. La Chine et les Etats-Unis en font leur champ de bataille. Et ces technologies, possiblement comparables à l’invention du feu (merci Charles), évoluent à vitesse grand V sans que personne ne contrôle grand chose. À commencer par OpenAI. On s’en doutait un peu. Mais maintenant nous savons. C’est un peu comme si tu avais confié l’avenir du monde à un bébé jouant avec un sac de légos.
Voilà pour le tableau. Fascinant, enthousiasmant, effrayant, les trois à la fois ?
Quels enseignements peut-on tirer de cette semaine rocambolesque ?
Tout d’abord, tu as peut-être besoin de te repasser le film des événements. Si ça t’intéresse, tu peux aller ici.
Sinon je te le résume en format powerpoint :
😬 1er jour: Surprise ! Le board d’OpenAI se sépare de son CEO, Sam Altman.
❤️ 2ème jour : Sam Altman envoie des coeurs à tout le monde sur X (ex-Twitter). Microsoft, l’actionnaire principal qui n’avait pas été prévenu, passe à l’action.
🍿 3ème jour: Microsoft embauche Altman et menace de siphonner l’entreprise.
🙋♀️ 4ème jour: 95% des 770 salariés annoncent en effet qu’ils sont prêts à quitter OpenAI et à suivre leur CEO.
🎬 5ème jour: Altman est réintégré, une partie du board est virée. Voilà.
Tiens, d’ailleurs, au passage, si tu veux générer une présentation powerpoint illustrée avec ce texte (ou autre chose), tu peux le demander à ChatGPT (dans sa version payante) :
Utilise code interpreter pour créer une présentation de type powerpoint avec ces [X] slides.
Voici comment faire :
- Pour chaque slide génère une image et ajoute le texte.
- Une fois que les [X] images sont générées associe les à chaque slide.
- Utilise code interpreter pour créer la présentation powerpoint.
[TEXTE DE LA PRESENTATION]
Et donc, quelles leçons tirer ? Cette bataille s’est faite sur fond de quatre guerres, dont on a beaucoup moins parlé.
Les quatre guerres de l’IA (la quatrième est bizarre)
Affiche générée par Dall-E 3, à qui j’ai demandé d’imaginer un film sur le sujet…
Une guerre de leadership : Microsoft sort grand vainqueur de cette histoire. Et affirme sa position de leader de l’IA. Pourquoi ? Parce que, au-delà de ses 49% de parts dans OpenAI, sans Microsoft et son infrastructure technologique il n’y aurait pas de ChatGPT.
Derrière ces événements se cache une autre guerre que l’on évoque moins. Elle est pourtant essentielle pour comprendre les crises actuelles et à venir : la guerre des “puces” qui font tourner les IA. Ou plutôt, celle des cartes graphiques. Les fameux GPU. La seule entreprise qui gagne aujourd’hui de l’argent grâce à l’IA, c’est NVidia. Ses “puces” A100 et H100 se vendent presque sous le manteau tant elles sont rares et chères. Sam Altman l’avait bien compris, puisqu’il envisageait de monter sa propre startup de production de puces avec des fonds venus du Proche-Orient.
La troisième est une guerre techno-politique. Pour résumer, Sam Altman a été évincé en raison de divergences d'opinions concernant la rapidité avec laquelle OpenAI devait commercialiser de nouvelles formes d'IA. Le conflit interne reflète une lutte plus large dans le domaine de l'IA entre une vision prudente, conservatrice, axée sur la sécurité et l'impact à long terme, et une vision accélérationniste, axée sur l'innovation rapide et les opportunités commerciales. L’histoire est racontée de façon remarquable par le Financial Times. L’organisation est, je le rappelle, une double entité : c’est une association à but non lucratif qui contrôle (via un conseil d’administration) une startup commerciale. Avant les événements, au moins deux des membres de ce conseil d'administration d'OpenAI étaient liés au courant philosophique des “effective altruists”. Ce qui indique une influence significative de la pensée “prudente” au sein du conseil. La dynamique de pouvoir entre le conseil d'administration et les dirigeants de l'entreprise (comme Sam Altman et Greg Brockman, plutôt accélérationnistes) a été un point central de tension. Le journaliste tech Francis Pisani décrypte cette version moderne de “Game of Thrones” dans sa lettre “Myriades”.
Mais l’affaire devient carrément plus, hum, bizarre dès que l’on se met à tirer le fil des protagonistes. Et là nous mettons les pieds dans une guerre quasi religieuse sur fond d’imaginaire de science-fiction, qui nous écarte un peu des débats plus urgents que nous pourrions avoir sur la sécurité de l’IA (et qu’évoque Mustafa Suleyman dans un livre édifiant). La religion ? La recherche du Graal technologique. Celui de l'Intelligence artificielle générale, appelée “AGI” en anglais. Un mythe selon lequel nous parviendrons un jour à recréer une intelligence comparable, voire supérieure à celle des humains (je raconte les rêves et réalités de l’AGI en détail ici). Le professeur en sciences politiques Henry Farell compare cette nébuleuse philosophique très influente dans la Silicon Valley (où se croisent des courants comme le “long-termisme”, les “effective altruists” ou encore les “transhumanistes”), aux délires de l’Eglise de scientologie. Il y va sans doute un peu fort, mais attends la suite…
Dans la droite ligne de ces angoisses apocalyptiques, on a atteint des sommets de paranoïa collective lorsque l’agence Reuters a dévoilé, jeudi dernier, l’existence d’un mystérieux projet qui aurait mis le feu aux poudres. Le fait que cette technologie secrète porte le nom du méchant de l’inventeur fou dans James Bond (ou d’un personnage beaucoup plus énigmatique dans Star Trek) n’a certainement pas arrangé les choses. Selon la dépêche, un mystérieux projet “Q*” (prononcer “Q-Star”), a été développé au sein d’OpenAI peu de temps avant le licenciement d’Altman. Les excellentes performances (en raisonnement et en mathématiques notamment) de ce nouveau modèle auraient inquiété des chercheurs en interne. Lesquels s’en seraient ouverts au conseil d’administration. OpenAI était-elle sur le point d’atteindre la mythique AGI ? Twitter est en folie. Quelques éminents scientifiques comme Yann LeCun (Meta), François Chollet (Google), Jim Fan (NVidia), ont beau eu tenté de ramener les gens à un minimum d’esprit critique, s’il y a bien un truc plus difficile à arrêter que la course à l’IA, c’est l’imagination humaine.
“Q* n'est qu'un projet parmi d'autres. Je ne pense pas qu'il s'agisse de la percée que la twittosphère fait miroiter. Les gens doivent se calmer.”
C’est donc dans ce nouveau paysage chaotique que se dessine l’avenir de l’humanité… et de ChatGPT. Et comme tu as pu le remarquer, au delà du grand talent des scientifiques d’OpenAI, il y a beaucoup d’irrationnel et peut-être un peu d’amateurisme autour du célèbre chatbot. Ce qui est moins irrationnel, en revanche, c’est l’enjeu business et stratégique. C’est ce que Microsoft est venu rappeler aux protagonistes du conflit qui a failli détruire ChatGPT la semaine dernière, en sonnant la fin de la récré.
Quatre alternatives sérieuses à ChatGPT (au cas où)
Bon tout ça nous éloigne un peu de notre quotidien d’utilisateurs pratiques d’outils d’IA tu ne trouves pas ?
Du coup, hum, vu le bordel, est-ce que ça vaut le coup que j’investisse mon temps dans ChatGPT ?
Alors maintenant que tout est rentré dans l’ordre, si j’ose dire, oui.
Cependant, mon conseil serait de ne pas mettre tous tes oeufs dans le même panier.
Le problème, c’est la domination du modèle GPT-4 sur les autres. Surtout que, depuis quinze jours, OpenAI a fermé la version payante de ChatGPT pour les nouveaux arrivants.
Alors vers quoi (ou qui) te tourner en cas de problème ? Il y a des alternatives, et elles ne sont pas aussi efficaces. Mais selon ce que tu veux faire ça vaut le coup de les essayer.
Numéro 1 : Microsoft Copilot (le retour de Clippy ?)
Oui bon je triche, puisqu’il s’appuie sur la même technologie que ChatGPT. Mais Copilot te permet surtout d’utiliser GPT-4 gratuitement. J’ai fait quelques tests et les résultats ne sont pas aussi bons, mais ça peut faire l’affaire pour tes besoins les plus courants. Et il se connecte également à Internet pour compléter ses informations.
Et, euh, j’avoue ce n’est pas vraiment le retour de Clippy (le trombonne rigolo et TRÈS envahissant de Windows dans les années 90-2000…), c’est juste que j’avais envie de le placer ici (quoique…).
Pour l’utiliser il faut aller ici, et pour bénéficier de la version de GPT-4 de Copilot il faut sélectionner le style “Plus créatif”.
Numéro 2 : Bard de Google (mais la version US)
Il est clairement moins bon que ChatGPT et Copilot, et a tendance à beaucoup plus “halluciner” que ses concurrents. Il n’est donc pas vraiment fiable. MAIS…
… mais mais mais, Google commence à intégrer des fonctionnalités connectées aux autres outils Google. Ce qui le rend beaucoup plus intéressant. On appelle ça les “extensions Bard”. Qu’est-ce que c’est ?
Par exemple il est désormais capable de lire les vidéos Youtube et de t’en faire un résumé. Ou de lire tes mails en connectant ton Gmail. Le problème c’est que, pour l’instant, cette fonctionnalité (appelée “extensions” donc) n’est disponible que pour les comptes anglophones.
Pour y accéder il faut donc faire une petite manipulation : va sur ton compte Google, clique sur “Informations personnelles” et sélectionne anglais dans la langue principale à la place de “français”. Puis va sur la page de Bard. Il faut ensuite activer chaque extension en cliquant sur la petite pièce de puzzle en haut à droite.
Numéro 3 : Claude d’Anthropic (oui mais non 🥺)
Je devrais le mettre en numéro un parce que c’est le seul concurrent sérieux de ChatGPT, avec une dimension éthique plus affirmée. Son dernier modèle (Claude 2.1) est l’un des plus puissants du moment et permet notamment de lire des fichiers de plus de 500 pages.
Mais ce valeureux chatbot n’est pas accessible en France, ni en Europe. Pour activer ton compte il te faudra donc un numéro de téléphone étranger. Si tu as un ami à l’étranger, c’est le moment de l’appeler !
Numéro 4 : Poe de Quora (la totale)
Alors ce n’est pas vraiment un nouveau modèle, mais une plateforme qui te permet de créer des chatbots en faisant appel aux modèles existants comme GPT-4 ou Claude. Il propose aussi des générateurs d’image comme Dall-E3. Tout comme la plupart des modèles open source.
La stratégie de Quora est assez proche de celle des GPTs d’OpenAI, dont je t’ai parlé dans la dernière édition mais avec une approche agnostique sur les “foundation model” (c’est à dire les modèles fondateurs qui alimentent ces assistants, comme GPT-4). Pour la petite histoire, le patron de Poe, Adam d’Angello, fait bizarrement partie du board de son désormais concurrent OpenAI. Il avait d’ailleurs voté pour l’éviction de Sam Altman ! Pour te la jouer conspirateur comme d’Angello et tester Poe, tu peux créer un compte ici.
Tutoriel : comment te faire expliquer un schéma avec l’IA (par exemple celui de la gouvernance d’OpenAI, haha)
Parmi les nombreuses fonctionnalités utiles de ChatGPT (dans sa version payante), il y a les outils proposés par le modèle GPT4-V, qui permet au chatbot d’analyser des images. Tu peux lui demander de lire la photo d’un plat au restaurant et de te donner ses apports nutritifs, ou de parcourir l’image d’un site web ou encore la page d’un livre pour le traduire et en récupérer le texte.
Mais le plus intéressant, c’est de l’utiliser pour analyser des schémas et des infographies. Par exemple un dessin d’anatomie, un document technique ou… le schéma de gouvernance un peu compliqué d’OpenAI.
Voici le schéma :
Mon idée était de voir s’il était capable d’identifier les risques de gouvernance en m’expliquant les relations entre les différents rectangles du schéma. Puis de décrypter les récents événements au regard de son analyse.
J’ai donc téléchargé l’image dans ChatGPT et je lui ai demandé la chose suivante :
Propose une analyse critique de ce schéma de gouvernance d'OPenAI.
Voici sa réponse, je l’ai trouvée plutôt éclairante :
Complexité structurelle : La structure montre plusieurs entités liées par la propriété et le contrôle, ce qui peut entraîner une complexité en termes de prise de décision et de responsabilité.
Séparation des entités à but lucratif et non lucratif : OpenAI Inc. est une organisation à but non lucratif et est séparée d’OpenAI LP et OpenAI Global, LLC, qui sont à but lucratif. Cette séparation peut permettre une certaine flexibilité dans les opérations commerciales tout en maintenant l'intégrité de la mission non lucrative.
Contrôle de Microsoft : Microsoft est montré comme un propriétaire minoritaire d’OpenAI Global, LLC. Cela soulève des questions sur l'influence que Microsoft peut exercer sur OpenAI et si cela pourrait potentiellement entrer en conflit avec l'objectif déclaré d'OpenAI de promouvoir et de développer l'IA de manière à bénéficier à l'humanité dans son ensemble.
Rôle du conseil d'administration : Le conseil d'administration contrôle OpenAI, Inc., ce qui est typique des organisations à but non lucratif, mais il n'est pas clair comment cela se traduit en influence ou contrôle sur les entités à but lucratif associées.
Transparence et reddition de comptes : Avec plusieurs entités et relations complexes, il peut être difficile pour les parties prenantes externes de comprendre qui est responsable de quelles décisions. Cela pourrait poser des défis en termes de transparence et de reddition de comptes.
Risques potentiels d'intérêts divergents : La structure indique qu'il y a une holding qui possède à la fois l'entité à but non lucratif et les investisseurs, ce qui pourrait créer des situations où les intérêts commerciaux pourraient entrer en conflit avec les objectifs philanthropiques.
Contrôle d'OpenAI GP LLC : OpenAI GP LLC est complètement possédé et contrôlé par OpenAI, Inc., ce qui suggère que les décisions commerciales importantes peuvent être prises avec une perspective non lucrative, mais il n'est pas clair comment les profits sont réinvestis ou utilisés pour le bien public.
Je lui ai ensuite envoyé un article relatant les événements (celui-là) et je lui ai demandé dans quelle mesure ce schema pouvait expliquer le chaos de ces derniers jours.
Intéressant de voir ce que GPT4-V peut sortir en croisant une simple image et des informations complémentaires. J’ai publié sa réponse sur LinkedIn et ça a fait beaucoup réagir !
Si tu n’as pas la version payante de ChatGPT, tu peux essayer d’analyser l’image avec Copilot de Microsoft (qui intègre aussi GPT4-V), les résultats sont différents, mais pas moins intéressants. CoPilot pose plein de questions mais surtout, il s’est connecté automatiquement à Internet et a fait directement le lien avec le conflit récent ! Wow, mais arrêtez-le !
(Et si tu veux des idées pour bien utiliser cette fonctionnalité, je t’ai trouvé un petit guide ici rassemblé sur une image. Il est en anglais, mais tu peux demander à GPT'4-V de te traduire l’image !)
(Et si tu cherches une autre alternative à GPT4-V, tu peux aussi essayer ce nouvel outil : https://scenex.jina.ai/)
Toi aussi fais des schémas avec ChatGPT
L’idée a été trouvée par le Pr Ethan Mollick. Tu peux faire lire des schémas à ChatGPT mais tu peux aussi lui demander d’en créer en lui demandant de le coder (en utilisant son logiciel interne “code interpreter”). Par exemple, tu peux lui demander ce que devrait faire l’humanité lorsqu’arrivera l’AGI, haha. Il l’écrira sur une image à télécharger. Le résultat est assez drôle. Ou pas ! Mais je suis sûr que tu pourra trouver d’autres usages plus sérieux.
Hey, ChatGPT, using code interpreter, use code to create a very elaborate and funny flowchart about what to do when AGI happens.
(Ça marche bien en anglais, mais je n’ai pas réussi à le faire correctement en français…)
Comprendre l’IA avec Thomas : c’est quoi un “embedding” ?
Attends, ne pars pas ! Tu vas apprendre un truc utile !
Tu connais la blague “comment mettre un éléphant dans un réfrigérateur ?” Oui ? Non ? Tu ouvres le frigo, tu mets l'éléphant puis tu fermes le frigo. Et celle de mettre un ver de terre ou une limace dans un espace dimensionnel latent ? Ok, c’est plus complexe à comprendre, mais c’est pareil. Sauf que c’est avec des chiffres. Bienvenue dans le monde de l’Intelligence artificielle et de sa drôle de vision du monde. Oui parce que, au fait, comment ChatGPT et ses amis font-ils pour apréhender le monde ? Ils le mettent dans un frigo vectoriel. On appelle ça les “embeddings”.
Avec son humour habituel, Thomas Mahier nous explique comment marchent les embeddings et pourquoi ils sont aussi importants dans l’écosystème de l’intelligence artificielle.
(Tu peux aussi retrouver les autres articles pédagogiques de Thomas ici, comme ça tu auras l’impression de suivre un cours sur l’IA !)
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Bon dimanche ! ❤️
Benoît, Thomas et FlintGPT