OpenAI : vers un partenariat équitable pour les données ? (ou pas)

Chaque donnée vaut de l'or : OpenAI l'a compris, et vous ?

OpenAI franchit un nouveau palier : le créateur de ChatGPT veut embrasser la diversité des données avec un élan open-source.

L'initiative est ambitieuse : récupérer des données moins accessibles, moins structurées, voire minoritaires, pour peaufiner son IA. Un pas en avant pour l'inclusivité.

Voici la nouveauté : OpenAI noue des partenariats stratégiques, à l'image de sa collaboration avec le gouvernement islandais.

L'objectif ? Absorber des données variées pour former une IA plus proche de notre réalité multiculturelle incluant aussi la diversité des jargons et des modes de pensée professionnels.

C'est une manière d'ouvrir la porte à des jeux de données qui, jusqu'à présent, restaient dans l'ombre du web. Pour les partenaires, c'est l'opportunité de contribuer à l'évolution de l'IA tout en bénéficiant d'une technologie plus raffinée.

Ok.

Mais cette ouverture soulève une question embarassante : si OpenAI utilise les données publiques pour le bien commun, pourquoi ne pas envisager un modèle économique inclusif pour les données privées ?

Un modèle où les médias, éditeurs, développeurs, bref, tous les créateurs de contenu, seraient rémunérés pour leur contribution sur la base de partenariats.

Des partenariats où chaque article, chaque ligne de code enrichissant l'IA serait valorisé dans le futur.

Un dollar le contenu, par exemple, une formule simple pour une équité complexe. Ou alors que ces données soient gérées par des consortiums qui seraient chargées de les monétiser pour les futures IA.

Je ne dis pas que c'est la solution, mais puisqu'OpenAI est prêt à lancer des partenariats pour récupérer des données originales et de grande valeur, pourquoi ne pas mettre un prix dessus ?

Ce concept de "gagnant-gagnant" ouvre un débat sur la valeur des données et leur utilisation éthique.

Les données ne sont pas qu'un bien commun, elles sont le reflet de créativités individuelles.

Le défi est de taille : trouver l'équilibre entre ouverture et reconnaissance, entre avancement technologique et... justice pour les créateurs ?

Sommes-nous prêts à repenser notre rapport aux données comme un échange équitable ? Est-ce que ça casserait l'innovation... ou bien justement le contraire puisque tout le monde y trouverait sa part ?

Source : https://lnkd.in/gX8reezx