Bonjour !

J’espère que tu vas bien !

Aujourd’hui je vais te raconter une histoire. Comment j’ai utilisé l’intelligence artificielle pour apprendre à créer des images dont je pouvais être vraiment fier. Et crois moi, ce n’était pas gagné d’avance, vu mon niveau.

Ça va d’ailleurs te paraître surprenant. On a tendance à dire que l’IA est une béquille cognitive qui nous évite l’effort nécessaire à toute créativité, ou que l’IA elle-même est incapable de générer autre chose que ce qui a déjà été vu. Et pourtant… Je voulais aller au bout de cette idée. Et voir, si j’étais capable de faire de cette béquille un marchepied pour faire des choses que je n’étais pas capable de faire avant.

Pour atteindre mon objectif impossible, je me suis dit, fou que je suis, “tiens, puisque j’ai déjà réalisé une formation à ChatGPT, qui a été un succès, je vais produire une formation à Midjourney”. Midjourney, c’est à dire l’IA générative d’images la plus puissante du marché. Ben voyons. Haha.

C’était il y a quatre mois.

Évidemment, je n’y connaissais pas grand chose. Pire : je n’étais absolument pas légitime. Je ne suis ni artiste, ni directeur artistique. Je n’ai aucun talent, à par raconter des histoires.

Mais il parait que c’est en se donnant ce genre de défi impossible qu’on parvient à se soulever soi-même. Et à passer à un autre cran de sa vie.

Je me suis lancé.

On a tous rêvé un jour d’être artiste avant d’être ramené brutalement à la réalité. Mais souvent, c’est parce qu’on n’a pas pris le problème par le bon bout. On se met des freins qui n’existent pas. Et puis… devenir artiste, on en fait tout une histoire alors que ça ne veut pas forcément dire exposer ses oeuvres. On peut juste entreprendre cette idée comme le développement d’une compétence essentielle. Et qui nous servira toute notre vie. On devrait tous devenir artistes de quelque chose.

Alors je me suis dit, puisque l’IA est un nouvel outil, je vais peut-être enfin pouvoir le prendre, ce train que j’ai raté !

Réflexion un peu naïve, tu vas me dire, mais en fait j’avais surtout besoin d’un déclic.

Bon, là tu commences sans doute à te dire “non mais il ne va quand même pas me raconter sa vie ?” Non non, rassure toi, sers toi une autre tasse de café et reste avec moi. Je vais te dévoiler ce que j’ai appris sur ce chemin. Et j’espère que ça te donnera envie d’essayer.

Tu vas peut-être aussi penser très fort “non mais c’est quoi ce peintre du dimanche qui veut nous parler de créativité ?” Alors oui, on est bien dimanche, et apprendre à créer des images avec l’IA n’a peut-être pas fait de moi un artiste (quoique, je préfère que ça soit moi qui décide), mais ça m’a apporté trois choses : ça m’a émerveillé, ça m’a rendu fier, et ça me permet aujourd’hui de mettre mes idées en image, et de donner plus d’impact à ce que je génére avec l’IA.

Mais surtout, ça m’a permis d’apprendre énormément. Et la manière dont j’ai appris tout ça va sans doute te surprendre.

Commençons par le commencement. Tu le sais sans doute, ou pas, que pour générer une image avec une IA, il faut un prompt. Un prompt, c’est une série de mots qui décrivent ce que tu veux. Ensuite tu appuies sur un bouton et l’IA invente une image en essayant de suivre ce que tu lui as demandé.

Et c’est là que commence le vrai travail.

Midjourney par exemple, quel que soit ton prompt, te donnera toujours une jolie image. Si tu tapes par exemple : portrait d’une femme à son bureau. Tu obtiendras un beau portrait de femme à son bureau. Et c’est comme ça qu’Internet est en train d’être envahi de millions de jolis portraits de femme à leur bureau. Le problème c’est que l’image n’exprime rien d’autre que ta phrase.

Il n’y a pas d’intention, tu ne racontes aucune histoire, l’IA n’est pas capable de le faire à ta place. Elle fait ce que tu lui demandes.

Et si ta phrase c’est juste “une femme à son bureau”, il va te faire une femme à son bureau.

Bien sûr, si tu lui demandes une femme à son bureau PAR David Lachapelle, tu auras quelque chose de plus intéressant.

Mais tu n’auras fait qu’emprunter le travail d’un autre. Certes, ça révèle déjà quelque chose sur ce que tu veux montrer, mais on est loin d’une image qui te ressemble on est d’accord ?

Tiens, voici la même idée mais dans le style d’Annie Leibovitz. Elle ne raconte plus la même histoire. Mais ce n’est toujours pas toi.

Alors c’est quoi une image qui te ressemble ?

Et même si tu as la réponse, comment trouver les mots pour le dire à l’IA ?

Par exemple, comment décrirais-tu l’image ci-dessus sans écrire “David Lachapelle” ou “Annie Leibovitz” ? Comment définirais tu leur façon d’aborder leurs sujets ? Leur travail sur les couleurs, le dynamisme de leur composition ? C’est plus compliqué.

Ce n’est pas grave d’emprunter aux autres, encore faut-il comprendre ce que l’on emprunte pour pouvoir se l’approprier.

Voilà où j’en étais. Comme je ne savais pas par où commencer, je suis parti à la rencontre d’artistes et de créatifs IA. En particulier Thierry Murat (un illustrateur chevronné qui a réalisé la première BD avec l’IA en 2023). Et Caroline Zeller, à qui Google a demandé de réaliser une image d’art pour son 25ème anniversaire, et dont je t’ai déjà parlé dans une précédente lettre. Caroline a eu la gentillesse de me guider et même de m’encourager dans mes premiers essais ratés.

Tous deux m’ont dit : l’art d’une bonne image ne vient pas tellement du prompt lui-même. Ça, tu l’apprends assez vite. L’art d’une bonne image, c’est tout ce qu’il y a avant… et après.

Avant, c’est à dire : quelle histoire veux-tu raconter ? Quel message, quelle émotion veux-tu faire passer ? Quelle est ta démarche ? “Bah, une belle image…” Oui mais c’est quoi une belle image pour toi ? Ah…

Et puis comment décrire à la machine une “belle image” ? On l’a vu, “photo d’une femme à son bureau” ça ne suffit pas.

Quelle est la composition de l’image ? Comment guider l’oeil vers l’essentiel ? Comment jouer sur les lumières, sur les contrastes, quelles couleurs s’harmonisent ? Comment glisser par ces techniques de l’émotion dans un regard ou dans une scène ?

Mais connaître ces techniques d’art et de photographie ne suffit pas non plus. Il faut découvrir comment jouer avec. On a besoin de nourrir son oeil, de regarder ce qu’ont fait les autres artistes, photographes, designers, de s’ouvrir le champ des possibles.

Cette culture visuelle me faisait cruellement défaut. Et comme je ne pouvais pas retourner à l’université, je me suis dit qu’il fallait que je trouve une autre manière d’apprendre. C’est là que j’ai pensé à ChatGPT.

Comme tu le sais, le chatbot d’OpenAI est très utile pour t’aider à rédiger un mail ou pour te faire un résumé. Mais, on l’oublie parfois, sa connaissance interne est d’une richesse formidable. Il a digéré toute la littérature artistique. Il suffit de lui demander. J’en ai donc fait mon tuteur.

J’ai fait appel à lui pour me constituer un catalogue de noms d’artistes, de styles, de techniques. Mais aussi d’appareils photos mythiques et de leur usage, des idées de palettes de couleurs ainsi que les règles d’harmonie. Ou encore de techniques de cadrage et de composition d’images... Dès que je voulais générer une liste avec des explications, je demandais à ChatGPT (“Dresse-moi une liste de …).

A chaque nouveau mot qui m’intriguait, je faisais une recherche sur le site “Pinterest” (dont j’ai découvert la richesse) pour voir ce que ça donnait en images… et puis je l’essayais aussitôt dans Midjourney.

Ce catalogue a aujourd’hui près de 1000 entrées. Il est devenu ma grande étagère avec ses casiers remplis de mots magiques, ma palette d’outils, constituée uniquement de mots, dans laquelle je vais puiser pour composer mes prompts.

Parce que pour pouvoir apprendre, il fallait faire.

Pour tester mes mots magiques, je me suis configuré une structure de prompt très simple. Composée de “boîtes”, dans laquelle je pouvais glisser mes “jetons” de mots. Caroline Zeller m’avait expliqué qu’il fallait commencer par très peu de mots pour bien comprendre leur impact dans l’IA, puis d’ajouter au fur et à mesure. Et ensuite Thierry m’a appris à retirer les mots petit à petit pour rendre mes prompts parfaits.

Cette structure, la voici. Tu peux l’utiliser pour n’importe quelle IA générative.

[Sujet de l'image] [Détails de l'image] [Medium utilisé, par exemple photo d'art, aquarelle...][Composition][Styles et techniques] [Couleurs] 

Certains préfèrent mettre le medium au début. Moi je préfère mettre en entrée ce qui me semble le plus important : ce que je veux montrer. Parfois aussi je déplace mes boîtes au début en fonction de ce que je veux mettre en avant.

Ensuite, je vais piocher dans mes casiers de jetons de mots (composition, style, jeux de lumière, palettes…). Je fais mon choix, et je place mes jetons entre les crochets.

Par exemple :

[Closeup portrait of a mysterious ethereal little girl with porcelain pale skin], [star-shaped birthmark near her left eye, delicate upturned nose, faint blonde arched eyebrows, deep enigmatic gray-green-blue eyes with constellation-like iris flecks, and pale slightly parted thin lips, pensively melancholic expression, distant gaze, aura of wisdom beyond her years], [Fine Art Photography],[soft window light sculpting her face, rich black and white tones, high contrast, subtle bokeh, slight off-axis framing, shot with Sigma sd Quattro H, Kodak Ektar 400, film grain, dust and scratches, subtle vintage lens aberrations]

Ici, les mots les plus importants sont ceux qui décrivent l’émotion que l’on perçoit dans le regard de la petite fille. Et là je me suis confronté à un autre problème.

Comment trouver les mots de l’émotion ?

Pour ça, j’ai du lire un peu… Et ChatGPT m’a encore aidé.

Par exemple, il m’a recommandé le livre “Camera Lucida” de Roland Barthes. Dans lequel ce dernier évoque la notion de “punctum”, que j’ai trouvée fascinante.

Selon Roland Barthes, le punctum est un détail dans une photographie qui attire et "pointe" le regard du spectateur, le touchant personnellement. C'est un élément qui n'était pas nécessairement intentionnel de la part du photographe mais qui vient percer, meurtrir, le spectateur en suscitant chez lui un affect, une émotion forte. Par exemple, écrit l’essayiste : "William Klein a photographié les enfants de Little Italy à New York (1954) ; tout cela est très touchant, amusant, mais ce que je m'obstine à voir, ce sont les mauvaises dents d'un enfant.”

Dans mon portrait d’Alice, c’est la petite étoile sur la joue qui contraste avec la profondeur presque douloureuse du regard.

J’ai donc généré plusieurs prompts pour ChatGPT destinés à m’aider dans différentes étapes de la création d’images : trouver la bonne idée, faire émerger une image mentale, transformer un concept en image.

Et notamment un qui me permet de générer un prompt Midjourney à partir d’une idée, en allant justement chercher cette fameuse idée de “punctum”.

👉 Tu peux le découvrir ici.

Ce qui est fascinant dans cet exercice, c’est que la “réflexion” visuelle que déroule ChatGPT sur les idées que je lui donne m’aide à mieux comprendre la façon dont je peux orienter mon regard pour générer une image plus expressive.

ChatGPT crée le prompt à ma place mais, ce faisant, il m’aide à apprendre.

Et si les mots ne sont pas ton fort, tu peux aussi prompter avec des images. Un style t’intéresse ? Une composition ? Une image vaut 1000 mots. Insère une image et sers-t’en pour guider Midjourney. Plus tu mélanges, plus c’est intéressant.

J’ai donc appris que les possibilités étaient infinies. Et que si l’IA a des limites (elle en a beaucoup, à commencer par ses biais), ces dernières peuvent devenir des invitations à redoubler de créativité.

Par exemple je suis allé me balader dans Bangkok et j’ai pris des photos de structures et de mosaïques d’un temple que je trouvais particulièrement originales. Et je me suis servi de ces photos pour guider de nouvelles images.

Ça m’a même donné envie de me remettre à la photographie. Parce que j’ai réalisé que ces deux outils (photo et IA) ne suivent pas les mêmes chemins, ni les mêmes objectifs. Ils se complètent, se croisent parfois, voire s’entrechoquent.

Voilà ! J’espère que ça t’aura donné envie d’apprendre par toi-même. Et si quelqu’un te dit que tu es une ou un artiste du dimance, eh bien ça tombe bien. C’est dimanche. Et le dimanche, tout est permis.

INVESTIS EN TOI

Pour aller plus loin…

Et là, si tu as tout suivi, tu vas sans doute me demander : mais alors cette formation, tu l’as créée ou pas ? Alors oui ! Je viens juste de la mettre en ligne.

Durant cette formation, dont l’écriture m’a poussé à sortir de ma zone de confort, je t’emmène avec moi, pas à pas, comme je l’ai fait pour moi. Mais en te faisant gagner plusieurs semaines d’essais-erreurs. Je passe tout en revue. Je te prends par la main de “zéro à … wow”. J’ai même ajouté deux masterclass exclusives d’une heure avec Thierry Murat et Caroline Zeller, qui m’ont accompagné avec bienveillance tout au long de mes recherches. Ils partageront avec toi leurs recettes secrètes.

Le site est encore en phase de finalisation, mais tu peux le découvrir et t’inscrire à la formation en avant-première ici (avec un petit cadeau).

LE TUTORIEL DU DIMANCHE

La musique a enfin son moment “ChatGPT”

Tiens, si tu ne sais pas quoi faire ce dimanche, amuse toi à composer une chanson.

Alors il y a longtemps que je n’avais été vraiment bousculé par une IA générative. Sans doute pas depuis la sortie de ChatGPT et de Midjourney.

Udio n’est pas la première IA générative de musique, mais c’est la première à te mettre une claque. Son principal concurrent, Suno, a déjà fait beaucoup parler de lui. Et si la version 3 de Suno s’est considérablement améliorée, Udio te fait passer à ce petit degré supérieur qui fait toute la différence.

Je me suis amusé comme un fou à générer des chansons, en français, en anglais, et même des symphonies.

Udio me fait un peu penser à Midjourney, l’IA créative d’images.

Comment ça marche ?

Tu tapes une description, un prompt donc, et Udio génère une chanson.

La qualité des chansons générées par l’IA est impressionnante, notamment la texture des voix. Même s’il y a parfois des accidents bizarres, un peu comme Midjourney à ses débuts quand il essayait de reproduire des mains.

Mais c’est surtout la souplesse de la plateforme que j’ai trouvée intéressante.

Tu génères un prompt pour dire le type de chanson que tu veux, et l’IA s’occupe de tout.

Tu peux aussi entrer dans les détails (type de voix, instruments, la langue, comment est géré le chorus etc.). Udio génère 30 secondes. Ensuite, tu construis ta chanson pas à pas. Tu rajoutes 30 secondes par 30 secondes.

Si la génération 100% automatisée de chansons est assez amusante au début, l’intérêt est ailleurs.

Dès que tu commences à jouer avec un peu sérieusement, ça devient beaucoup plus intéressant. Surtout avec le mode manuel qui te donne plus de maitrise (en manuel l’IA respecte ton prompt sans l’améliorer).

Il y a encore une grosse part d’aléatoire, et on ne peut pas (encore) maitriser la mélodie ou les accords par exemple, mais j’ai trouvé ça assez envoûtant, parce que c’est très itératif.

Voici comment j’ai créé par première chanson qui va me rendre riche et célèbre.

Je vais sur Udio. Je me crée un compte. C’est gratuit. Je rentre mon prompt, et je clique sur “custom” pour coller mes propres paroles. Je précise entre crochets si je veux un couplet [VERSE] ou un refrain [CHORUS]. J’active le mode “manuel”, et je clique sur “create”.

Le prompt (oui j’ai fait simple, mais je débute en chanson excuse-moi..):

a traditionnal pop song with male crooner voice, happy song, chorus with choir

J’ai généré les paroles avec ChatGPT :

Generate a song about the joy of missing out

Il faut les entrer au fur et à mesure, pour chaque section de la chanson.

J’ai travaillé chaque nouvelle section en cliquant sur “extend”, ajoutant couplet par couplet (pas plus de 6 lignes par 30 secondes sinon l’IA se met à chanter trop vite pour être dans les temps).

Je génère ensuite l’illustration de ma chanson (en cliquant sur le titre et en choisissant “edit”). Je sauvegarde. Je publie.

Et voilà ma première chanson :

Chacun peut se générer ses playlists de chansons personnalisées, créées par soi-même ou par d’autres. Udio chante aussi en français.

Le monde de la musique ne sera plus jamais comme avant.

Et si tu ne sais pas comment prompter avec Udio, je t’ai concocté un petit prompt ChatGPT pour générer un prompt Udio à partir d’un artiste que tu aimes bien. Attention c’est super addictif.

On va jouer à un jeu. Tu es un expert en musicologie et en prompt engineering. Je vais te donner un nom d'artiste ou une chanson et tu devras me trouver le prompt.
Ne mets pas le nom de l'artiste dans le prompt, juste des éléments de style, instruments, atmosphere, type de chanson ou musique, thème etc. Ok?

Voici des exemples :

<exemples>
1. Male vocalist, Hip hop, Pop rap, Contemporary r&b, R&b, Alternative r&b, Boastful, Introspective, Melodic, Atmospheric, Breakup, Mellow
2.French house, House, Electronic dance music, Electronic, Electro-disco, Funky house, Dance-pop, Synth funk, Nu-disco, Synthpop, Futuristic, Energetic, Party, Sampling, Rhythmic, Playful, Happy, Repetitive, Male vocalist, Uplifting, Optimistic, Melodic, Space, Love, Romantic, Lush, Androgynous vocals, Atmospheric, Nocturnal, Concept album, Warm, Eclectic, Sentimental
3. Country Pop, Contemporary Country Tropical Rock, Country Rock, Mellow, Longing, Sentimental, Summer, Love, Bittersweet, Male vocalist, Melancholic, Lush, accoustic guitar
4.Instrumental, Ambient, Progressive electronic, Film score, Electronic, Instrumental, piano solo
5. K-pop, Girl group, Dance-pop, Hip hop, Electropop, Trap, EDM, Empowering, Energetic, Chic, Glamorous, Charismatic, Self-confidence, Attitude, Sassy, Female vocals, Melodic rapping, Catchy hooks, Polished production, Sleek, Vibrant, Fashionable, Bold, Powerful choreography, Multilingual lyrics, Anthemic, Party, Fun, Friendship
6. Female vocalist, Rock, Metal, Symphonic metal, Melodic, Epic, Orchestral, Violin
</exemples>

Tu peux aussi détourner Udio pour en faire une machine à sons. En t’y prenant bien, tu peux générer des sketches humoristiques (écoute ce sketch un peu flippant sur l’IA qui va détruire l’humanité) ou des sons ASMR (par exemple cette séquence très chelou que j’ai réalisée). Je ne suis pas sûr que les créateurs d’Udio avaient prévu ce genre d’usage…

ESPRIT CRITIQUE

L’invasion des articles zombies

ChatGPT permet d'écrire plus facilement, Midjourney de générer des images en quelques secondes. Conséquence : le web est déjà pollué.

Je ne sais pas si tu as remarqué, mais moi, quand je fais des recherches, je tombe de plus en plus souvent sur des contenus générés par ChatGPT.

Google est en train de réagir. Un expert SEO cite l’exemple d’un site généré à 100% par l’IA qui est passé du million de visiteurs à zéro, après une mise à jour du moteur de recherche en avril.

Mais le jeu du chat et de la souris va être compliqué. Sans compter le coût pour l’environnement de cette nouvelle pollution textuelle et visuelle.

👉 J’en parle ici.

PROMPTOLOGIE

Comment résumer (simplement) un article scientifique quand on n’y connait rien ?

ChatGPT peut t’aider à augmenter ta culture scientifique et à parcourir des documents que tu n’aurais jamais eu le courage de lire avant, en te résumant l’essentiel d’un long article. Le problème c’est que, pour les articles scientifiques, un simple résumé ne suffit pas. Il y a des termes compliqués, des acronymes, et puis il faut comprendre le problème qu’ont voulu résoudre les scientifiques, sans se tromper sur leurs résultats.

Je te propose donc cette méthode, qui s’inspire d’un article de recherche de l’Université de Shangai de mai 2023. Elle propose d’utiliser la technique “Chaine de Pensées” (CoT) à l’extraction d’informations d’un article. C’est à dire en demandant à ChatGPT de se poser les bonnes questions. Ils appellent ça la méthode “SumCoT”.

Mieux, cette technique, que j’ai adaptée, permet à ChatGPT de t’expliquer les termes compliqués et de te proposer de façon claire le problème qu’ont cherché à résoudre les scientifiques.

Pour générer ce résumé pédagogique, envoie le document PDF de l’article scientifique à ChatGPT, Claude ou Microsoft Copilot, et copie-colle ce prompt.

<document> [INSERER LE TEXTE OU TELECHARGER LE DOCUMENT SI TU AS LA VERSION PAYANTE DE CHATGPT] </document> 

Agissez comme un expert en extraction d'informations et spécialiste de la synthèse. Vous avez un PhD en traitement de données et une solide expérience dans l'analyse de textes complexes. Vous avez développé des systèmes d'extraction d'informations avancés qui ont amélioré l'efficacité de nombreuses entreprises. Vous êtes reconnu pour votre capacité à synthétiser des données complexes en des résumés clairs et concis.

Votre mission : extraire les informations clés d'un document de façon à ce que je puisse les ré-exploiter pour la rédaction d'un texte sans rater aucune information essentielle.

Considérez le <document> ci-joint. 
Pour créer un résumé, veuillez répondre d'abord aux questions suivantes pour identifier et extraire les éléments clés de l'information :

Qui sont les personnages ou entités principaux mentionnés dans l'article ?

Quelles sont les dates importantes qui sont référencées ?

Quelles idées et événements importants sont décrits ?

Quelles sont les conséquences ou résultats de ces idées et événements ? 

Quels sont les faits surprenants, inhabituels ou insolites, en rapport avec le sujet général qui apportent une touche d'intrigue ?

Quelles sont les histoires, les exemples ou les analogies qui pourraient rendre des points abstraits ou complexes plus faciles à comprendre et plus compréhensibles pour vos lecteurs ?

Quelles sont les citations présentes dans le texte qui aident à mieux comprendre l'histoire ?

Après avoir répondu à ces questions, veuillez intégrer toutes ces informations dans un résumé informatif de l'article, en veillant à capturer l'essence des points principaux tout en restant fidèle aux détails du document source.

 On construit cette lettre ensemble !

A la suite de la dernière lettre (que je t’invite à lire ici) où j’évoquais les alternatives à ChatGPT, vos retours ont à nouveau été très positifs. Merci !

🟩🟩🟩🟩🟩🟩 Top ! (92,6%)

⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️ Bien mais... (4,8%)

⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️ Bof... (2,6%)

Parmi les commentaires envoyés via le sondage, il y a celui de “JM”, qui me fait remarquer, à raison, que je n’ai aucune suite dans les idées :

Alors oui, on voulait en effet mettre en place un système de parrainage pour développer l’audience de la lettre. Mais, hum, on s’est rendu compte que c’était plus compliqué que ce que je pensais (je suis vite enthousiaste comme tu as pu le remarquer…). Et comme je n’ai pas eu beaucoup de temps pour moi ces dernières semaines, on a reporté cette idée… pardon pardon.

Guillaume me suggère une idée de dossier :

Oui, très bonne idée, mais qui demande un peu de données, et on en manque. Mais je compte m’y atteler !

Voilà ! A toi de voter !

Comment as-tu trouvé cette lettre ? Vote ici et laisse tes commentaires pour nous aider à nous améliorer ! Dis moi aussi ce que tu aimerais voir en plus ou en moins.

Merci de nous avoir consacré un peu de ton temps. Je te souhaite un dimanche créatif !

🎨 Benoît, Thomas et Flint