Elon Musk lance Grok, l'anti ChatGPT

Il s'appelle Grok et c'est l'anti ChatGPT.

Ce samedi, en plein sommet mondial pour la sécurité de l'IA, Elon Musk a lancé son concurrent de ChatGPT, nourri aux infos diffusées sur X-Twitter.

Avec son chatbot, Elon Musk intensifie le débat sur la politisation des IA. C'est à dire des IA comme levier d'influence.

Il sera "non woke" précise Elon Musk, qui a accusé OpenAI de l'être, après avoir tenté (sans succès) de prendre le contrôle de l'entreprise qu'il avait contribué à créer.

Grok est rempli de références à la Science-Fiction. Il aura une "personnalité" sarcastique et libertarienne. Il disposera d'un mode "humour".

Son crédo, "on doit pouvoir parler de tout", se situe dans la droite lignée d'influenceurs comme Joe Rogan (un des podcasteurs les plus populaires et provocateurs des Etats-Unis).

Et il sera branché sur l'actualité en puisant ses infos sur X (Twitter), dont la fiabilité est contestée.

Sans compter son système de modération communautaire, X dispose de 2294 modérateurs dont 12 seulement parlent arabe et 2 hébreu, rappelle le blog "Affordance".

Mais il disposera également de la meilleure base de données conversationelle au monde, ce qui devrait rendre ses capacités d'interaction particulièrement puissantes.

Sa mission s'appuie sur un usage populaire des chatbots : ils sont utilisés majoritairement comme base de connaissance ou comme moteur de recherche, malgré leurs nombreuses hallucinations.

Elon Musk, qui détient Tesla et Neuralink, n'est pas un nouveau venu dans le paysage de l'IA.

Son modèle, développé en 4 mois, est cependant encore en deça de la plupart modèles existants, et loin derrière GPT-4.

L'autre question qui se pose c'est : à quoi pourra-t-on utiliser Grok ? Comme moteur de connaissance ? Comme créateur de contenus ? Comme assistant en programmation (il se place en troisième position sur le code python) ? Comme distributeur de bonnes (ou mauvaises) blagues ?

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Grok, la première IA troll de l'histoire ou un acteur majeur de l'information de demain ?

(Source : Venture Beat)